Le pâturage signifie l’espace où l’éleveur fait paitre le bétail durant un moment. C’est l’art de faire rencontrer la vache et l’herbe au meilleur moment.
Tout ce que vous devrez connaitre sur le pâturage
Malgré les affirmations contraires des opposants, le bétail au pâturage est une nécessité pour gérer, soigner et construire le paysage. Il existe une myriade de raisons, mais voici six éléments clés de la relation symbiotique animal-prairies.
Le pâturage en quelques mots
Dans le domaine de l’élevage, on entend souvent parler du pâturage. Mais en fait, qu’est-ce que le pâturage ? Pour faire simple, le pâturage est un concept qui vise à laisser un bétail trouver sa nourriture sur les prairies. C’est un système très pratique et surtout très économique. En effet, parce que c’est le bétail lui-même qui va chercher sa nourriture, vous n’avez pas à vous en soucier. Le pâturage a également un impact positif sur le développement et la croissance de votre bétail.
Les raisons d’adopter de bons pâturages
Le bétail au pâturage est nécessaire pour recycler le carbone et d’autres nutriments essentiellement enfermés dans la végétation aérienne. C’est aussi utile pour remettre au sol sous une forme plus biologiquement active pour nourrir la vie du sol et favoriser la croissance de la végétation. En outre, ils sont essentiels pour mettre fin aux cultures de couverture. Cela s’effectue en utilisant des fourrages et des résidus de récolte de mauvaise qualité, en les mettant à nouveau sous une forme plus biodisponible qui nourrit rapidement la vie du sol. En d’autres termes, le bétail au pâturage est un outil de gestion important. Différentes espèces de pâturage et de broutage mangent et contrôlent différents types de plantes. Toutefois, il est également primordial de maintenir de bons pâturages pour la santé des animaux qui s’y trouvent. Des pâturages en mauvais état peuvent engendrer la prolifération de certaines bactéries et ainsi provoquer des maladies comme le piétin de mouton par exemple.
Croissance des pâturages et production animale
En comparaison, entre les pâturages mixtes et monospécifiques, il est important de considérer les effets relatifs sur la productivité, la consommation et la valeur nutritive des pâturages. Ces derniers, à leur tour, peuvent affecter à la fois les performances individuelles des animaux et la production par unité de surface. Dans les premières études, pour comparer les caractéristiques chimiques et physiques de l’urine évacuée dans les pâturages par les bovins et les moutons, il y avait une plus grande perte d’azote dans l’urine des bovins (50 %) que dans l’urine des moutons (12-26 %), telle que mesurée par le niveau accru d’ammoniac à la surface du sol et un pH plus élevé du sol. Il a été suggéré que les pertes globales d’azote seraient moindres en pâturage mixte qu’en pâturage de bétail seul.
Conditions du sol
Dans une étude sur l’effet du pâturage des bovins et des moutons sur la production de pâturages contenant des mélanges de ray-grass, de trèfle et de dactyle, la matière sèche totale (kg/hectare/an) était de 9 728 et 12 447 pour les bovins et les moutons, respectivement. La baisse marquée de la production des pâturages de bovins par rapport aux pâturages de moutons était principalement due à un piétinement plus important par les bovins. On peut s’attendre à ce que la couche arable plus compactée sous le pâturage du bétail se dessèche plus rapidement que la couche arable moins compactée. Les conditions de sol plus sèches qui en résultent sont susceptibles d’affecter négativement l’absorption des nutriments et donc de réduire la production des pâturages. En outre, la plus grande perte de population de talles constatée sous le pâturage des bovins que sous le pâturage des moutons s’est traduite par une diminution des taux de croissance de l’herbe.
O.M