Le terme « leadership » est un anglicisme puisque l’expression signifie « direction » en anglais. La définition du leadership est assez vaste, mais elle peut se résumer à la capacité d’une personne à influencer les autres (sur le plan social, psychologique ou encore politique par exemple). En réalité, il existe de nombreux types de leadership, qui dépendent en partie du contexte dans lequel se trouve la personne qui en fait preuve et du type de public qu’elle fréquente également. Plus généralement, on parle volontiers de la compétence d’une personne lui donnant la possibilité d’être écoutée et suivie par un groupe.
Le leadership, une qualité recherchée en management
Le type le plus courant de leadership implique probablement des compétences personnelles, comme le fait d’être suffisamment persuasif pour que les gens écoutent ce qu’on leur dit, d’avoir un bon jugement sur la pression que quelqu’un doit supporter en fonction de ses capacités actuelles, etc. Ces éléments constituent les qualités observables de cette personne et lui permettent de se distinguer des autres individus similaires qui se fondent un peu plus « dans la foule ». Nul doute que l’on recherche donc ici ce type de compétence en management pour des personnes qui ont des fonctions de direction ou de management. Zoom sur ce qui caractérise un bon leader en entreprise.
Quelles sont les qualités d’un bon leader en entreprise ?
Le leader n’est pas seulement un architecte ou un organisateur, mais aussi le gestionnaire du travail de son équipe. Les managers transforment ce qu’ils veulent en procédures et en tâches qui contribuent à servir l’objectif de l’entreprise ou l’organisation concernée. De ce fait, un bon manager est avant tout un bon leader qui sait se mettre au services des autres, avant tout parce qu’il est pragmatique.
Le pragmatisme du leader
Lorsque l’on évoque le pragmatisme des leaders, c’est avant tout leur bon sens qui est mis en avant ; Le bon sens est tout simplement « le sentiment de ce qui est raisonnable ». On comprend dès lors que le leader doit être en mesure de juger sereinement les choses qui se présentent à lui. Ce pragmatisme doit être sensiblement visible de la part des autres et particulièrement du groupe, c’est là une qualité toujours appréciée des tiers et qui peut se communiquer.
Parfois élevé en méthode de pensée, le pragmatisme consiste à en distinguer toutes les implications pratiques en fonction du chose donnée selon certains auteurs comme Charles Sanders Peirce (sémiologue et philosophe américain fondateur du courant de pensée sur le pragmatisme) et William James (théologue et également fondateur du même courant de pensée philosophique).
L’empathie et l’écoute du leader
On pourrait presque commencer par là. L’empathie et la capacité d’écoute attentive des autres sont des qualités remarquables d’un leader. Elles se traduisent ainsi par une proximité affichée avec chaque membre d’un groupe. Et ce, pour se mettre au service des autres mais aussi parce que la communication reste le point à travailler pour tout leader et plus généralement tout manager. Les meilleurs communiquent aisément avec tout le monde et cherchent à avoir ce que l’on appelle des feedbacks.
Humilité et confiance en soi
Les deux notions ne sont pas antagonistes. Si un leader doit savoir prendre des décisions avec un maximum d’assurance, fruit d’une réflexion bien mûrie, il n’en demeure pas moins qu’il doit rester humble, en particulier face à ses échecs et ceux des autres.
Savoir récompenser et expliquer une sanction
Savoir récompenser, c’est reconnaître la qualité des autres mais aussi la capacité à promouvoir les actions individuelles et collectives. Pendant de la récompense, la sanction doit pouvoir être expliquée lorsque, pour une raison ou une autre, cette dernière doit intervenir.
Le charisme du leader ?
On pourrait penser que le fait d’être charismatique est essentiel pour être un bon leader. En réalité, ce ne peut être considéré que comme un plus . Le charisme n’amène pas nécessairement un groupe d’un point A à un point B. Plus émotionnel, le charisme pourra permettre, en fonction de situations, de favoriser une certaine évolution du groupe. Plus « don » que compétence en tant que telle, cela peut représenter un certain antagonisme avec d’autres qualités nécessaires dans le leadership que nous avons vu précédemment. L’émotionnel est un frein au rationnel. De même, si par le charisme affiché on cherche à se faire aimer, ce n’est pas l’objectif d’un leader.
Attention donc à ne pas forcément voir le charisme comme une qualité d’un leader, bien au contraire.
Les théories du leadership
Comme nous l’avons vu en début de ce sujet, il existe de multiples formes de leadership. Il existe également une théorie abondante sur le sujet depuis le siècle dernier qu’il serait ici difficile de révéler dans son ensemble.
Les auteurs se sont ainsi succédé pour traiter de la question qui est devenue assez centrale dans des domaines comme les ressources humaines et le management. On pourra ainsi citer les théories interactionnistes, celles dites cognitives (comme dans beaucoup de cas pour les sciences sociales), ou encore celles dites des néo-charismatiques (ces dernières, appuyées par les travaux de Burns en 1978, insistent sur les dimensions symbolique et cognitive du leader). Pour Burns, particulièrement, le leadership transactionnel est la forme la plus courante de relation interpersonnelle entre les dirigeants et leur personnel. Ce type d’échange suppose que chaque partie donne quelque chose pour que les deux parties reçoivent ce qu’elles veulent l’une de l’autre.
X.D.